Conférenciers invités

Niayesh Afshordi

Niayesh Afshordi est un astrophysicien dont le travail s’étend de la cosmologie de l’univers primitif et de la gravité quantique à la matière noire, à l’énergie noire, à l’astronomie extragalactique, à la structure à grande échelle de l’univers et à l’astrophysique des hautes énergies. En particulier, dans ses recherches, il recherche de nouvelles sondes astrophysiques potentielles de physique fondamentale. Afshordi a obtenu son doctorat à Princeton en 2004. Il a ensuite effectué des études postdoctorales à l’Observatoire du Harvard College et à l’Institut Périmètre de physique théorique. Il est actuellement professeur de physique et d’astronomie à l’Université de Waterloo, professeur associé à l’Institut Périmètre et membre fondateur du Waterloo Centre for Astrophysics.

Marta Bryan

Marta L. Bryan a obtenu son baccalauréat en astrophysique de l’Université Harvard en 2012, puis un doctorat en astrophysique de Caltech en 2018. Elle a ensuite reçu une bourse 51 Pegasi b et une bourse Sagan du NHFP pour entreprendre des études postdoctorales à l’Université de Californie à Berkeley, avant de décrocher son poste actuel de professeure adjointe à l’Université de Toronto, le 1er janvier 2023. Mme Bryan recourt à un éventail de techniques d’observation pour combiner une caractérisation précise des géantes gazeuses extrasolaires à l’évaluation statistique de l’architecture des systèmes en vue de mieux comprendre comment se forment les planètes. Ses travaux ont récemment été couronnés par le prix Annie Jump Cannon de 2023 de l’American Astronomical Society.

Sean Dougherty

Sean Dougherty est le directeur du Grand réseau millimétrique de l’Atacama, le réseau d’interféromètres millimétriques/submillimétriques le plus avancé au monde, situé à 5 000 m d’altitude dans le désert de l’Atacama, dans le Nord du Chili. Avant de déménager au Chili, il assurait la direction de l’Observatoire fédéral de radioastrophysique, installation nationale de radioastronomie qui fait partie du Centre de recherche Herzberg en astronomie et en astrophysique du Conseil national de recherches du Canada. Il y administrait les travaux du CNRC sur le corrélateur destiné au réseau d’un kilomètre carré (SKA) ainsi que la construction, l’installation et la mise en service du corrélateur WIDAR du très grand réseau Jansky (VLA), au Nouveau-Mexique (É.-U.). Il a siégé à de nombreux comités consultatifs en science et en génie (SKA, ASTRON, NRAO, NSF, Smithsonian CfA et MPIfR). Originaire du Royaume-Uni, M. Dougherty a obtenu un baccalauréat en mathématiques et en physique de l’Université de Nottingham en 1983 avant d’émigrer au Canada, où il a terminé une maîtrise en géophysique appliquée (1986) puis un doctorat en astrophysique (1993), à l’Université de Calgary. En dehors du travail, il pratique avec ferveur l’alpinisme et le cyclisme, et joue de l’harmonica.

Maria Drout

Professeure adjointe au Département d’astronomie et d’astrophysique de l’Université de Toronto, Maria Drout poursuit des recherches sur l’évolution, l’influence et le sort ultime des étoiles massives. Elle recourt particulièrement aux télescopes terrestres et spatiaux pour étudier les supernovas et d’autres phénomènes passagers exotiques ainsi que les amas d’étoiles massives dans les galaxies voisines. Mme Drout a reçu une bourse Hubble aux observatoires de la Carnegie Institution for Science et détient un doctorat de l’Université Harvard (2016).

Louise Edwards

Originaire de Victoria (C.-B.), où elle a passé sa jeunesse, Louise Edwards (Ph. D.) s’est jointe au corps professoral de l’Université polytechnique de l’État de la Californie en août 2016 après avoir passé 4 ans au Département d’astronomie de l’Université Yale en tant que chargée de cours. Elle a aussi occupé le poste de professeure adjointe à l’Université Mount Allison et a été postdoctorante à l’Infrared Processing and Analysis Center de Caltech, de même qu’à l’Université Trent. Elle a obtenu son doctorat en physique de l’Université Laval, à Québec, en 2007. Mme Edwards étudie la formation et l’évolution des galaxies grâce à la spectroscopie dans les parties visible et infrarouge du spectre ainsi qu’au moyen des données photométriques venant des rayons X aux ondes radioélectriques. Elle s’intéresse particulièrement au cœur et aux zones de collision des amas riches en galaxies et est littéralement emballée par la Legacy Survey of Space and Time. Par ailleurs, elle a figuré sur un timbre canadien en 2002.

Tom Landecker

Chercheur émérite à l’Observatoire fédéral de radioastrophysique (OFR) de Penticton (C.-B.), Tom Landecker est un incurable mordu de radioastronomie depuis la fin de ses études universitaires. Arrivé à l’OFR comme postdoctorant en 1969 armé d’un doctorat en génie électrique de l’Université de Sydney (Australie), il a contribué à la conception et à l’érection du télescope de synthèse de l’observatoire avec lequel — et avec d’autres radiotélescopes — il a entrepris des recherches sur le milieu interstellaire. En tant que professeur adjoint à l’Université de l’Alberta (Edmonton), de l’Université de Calgary (Calgary) et de l’Université de la Colombie-Britannique dans l’Okanagan (Kelowna), il a encadré des étudiants des cycles supérieurs qui poursuivaient des recherches en astronomie et en génie. Il était directeur de l’OFR de 1994 à 2007 et, au cours de la même période, a administré l’étude canadienne du plan galactique durant laquelle des scientifiques de l’OFR et des universités canadiennes ont conjointement étudié l’écosystème de la matière interstellaire dans la Voie lactée. Depuis le milieu des années 1980, ses travaux portent essentiellement sur le champ magnétique de la Voie lactée, observé grâce à la polarisation des émissions d’ondes radioélectriques. Les recherches en astronomie qui lui plaisent le plus sont celles qu’il poursuit avec les télescopes dont il a contribué à la construction, tandis qu’en ingénierie, il aime particulièrement s’attaquer aux télescopes qu’il pourra utiliser par la suite.

Jorge Moreno Soto

Jorge Moreno est professeur agrégé de physique et d’astronomie au Pomona College et astrophysicien théorique spécialisé dans l’évolution des galaxies. Le professeur Moreno utilise des superordinateurs à haute performance pour simuler l’assemblage des galaxies. Il a publié une cinquantaine d’articles évalués par des pairs et a été invité à plus de 100 colloques dans le monde entier. En plus d’être un scientifique de renommée mondiale, le professeur Moreno est un enseignant et un mentor primé qui se consacre à décoloniser sa salle de classe, son style de mentorat et sa recherche, notamment en créant des classes anti-hiérarchiques et des symposiums de décolonisation, en remettant en question le langage violent dans sa discipline et en proposant l’astromimétisme comme modèle pour créer des espaces universitaires plus accueillants. Le professeur Moreno est le quatrième chercheur mexicain à être titularisé en astrophysique aux États-Unis (et le septième en dehors du Mexique), a dirigé l’Institut Harvard-Aztlán et a été président du Comité sur le statut des minorités en astronomie de l’American Astronomical Society pendant les années Trump.

Juan Mena-Parra

Juan Mena-Parra élabore de nouveaux instruments et des expériences pour la cosmologie observationnelle et l’astrophysique en domaine temporel. Après des études en génie électronique à l’Université d’Antioquia (Colombie) et des études avec distinction en mathématiques et physique à l’Université McGill, il a terminé un doctorat en physique à la même université (2018) avant de travailler au laboratoire d’instrumentation en cosmologie de l’université. Après son doctorat, il a obtenu une bourse Kavli au Kavli Institute for Astrophysics and Space Research du Massachusetts Institute of Technology. M. Mena-Parra s’est joint au Dunlap Institute et au Département d’astronomie et d’astrophysique David A. Dunlap de l’Université de Toronto comme professeur adjoint en 2022.

Scott Roberts

Directeur de la recherche en technologies astronomiques au Centre de recherche Herzberg en astronomie et en astrophysique du Conseil national de recherches du Canada, Scott Roberts cumule au-delà de 25 années d’expérience en génie, en gestion et en direction de projets d’instrumentation et de télescopes en astronomie. Détenteur d’un prix pour réalisation exceptionnelle du Conseil national de recherches du Canada en 2005 pour avoir piloté le développement d’un télescope optique canadien de la prochaine génération, il a occupé plusieurs postes importants dans le projet du Télescope de trente mètres de 2003 à 2019, y compris celui d’ingénieur en chef des systèmes. Ingénieur agréé en Colombie-Britannique, M. Roberts détient un baccalauréat et une maîtrise en génie mécanique de l’Université de la Colombie-Britannique.

Samar Safi-Harb

Samar Safi-Harb enseigne la physique et l’astronomie à l’Université du Manitoba et est titulaire de la chaire de recherche du Canada de niveau 1 en astrophysique extrême. Elle détient un baccalauréat en physique de l’Université américaine de Beyrouth ainsi qu’une maîtrise et un doctorat de l’Université du Wisconsin à Madison. Après avoir obtenu une bourse de la NASA pour des études postdoctorales qu’elle a entreprises au Goddard Space Flight Center du Maryland, elle a assumé un poste l’Université du Manitoba grâce à une bourse d’études supérieures du CRSNG, puis un poste de titulaire de chaire de recherche du Canada de niveau 2 en astrophysique des résidus de supernova. Son équipe en astrophysique extrême étudie les phénomènes à haute énergie liés à la mort des étoiles, la diversité des objets denses et de leurs éruptions, la formation des éléments lourds et l’accélération des rayons cosmiques. L’équipe a maintenant grossi pour s’attaquer à l’astrophysique multimessager. Mme Safi-Harb participe activement à des groupes de travail scientifiques (GTS) qui préparent les futures missions d’astrophysique. Pour l’instant, elle dirige le GTS sur les objets denses et les résidus de supernovas de l’Advanced X-ray Imaging Satellite (satellite AXIS), une sonde de la NASA conçue pour accomplir la première mission de la prochaine génération sur la résolution grand angle des rayons X. Elle a aussi obtenu une bourse dans le cadre de l’initiative VITES (Vols et investigations-terrain en technologies et sciences spatiales) de l’Agence spatiale canadienne pour la mission Colibrì—principale mission canadienne sur les rayons X des années 2030 qui devrait déboucher sur une résolution sans précédent dans les domaines temporel et énergétique. Mme Safi-Harb se passionne pour la vulgarisation et se voue à créer un meilleur climat pour les physiciens et scientifiques de demain. Elle participe aussi intensément au service communautaire. Parmi ses activités récentes au Canada, mentionnons les postes d’administratrice au conseil d’administration de la CASCA, de vice-présidente de la CASCA, de première responsable de l’équité, de la diversité et de la communauté à la Faculté des sciences de l’Université du Manitoba, de co-organisatrice du premier colloque scientifique autochtone de Turtle Island et de présidente du colloque canadien de 2023 sur les femmes en physique (WIPC2023), qui se déroulera cet été à l’Université du Manitoba.